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bourloirebourleux avec coupeSance de concours de tirStand de tirArchers  
Au Moyen Age, la garde et la surveillance de la cité tourquennoise étaient confiées aux compagnies bourgeoises d’archers. Celles–ci devaient s’entraîner régulièrement pour rendre la défense de la ville efficace. Ainsi, des exercices et des concours étaient organisés pour les membres de ces sociétés. Mais, progressivement, leur rôle militaire a disparu. Le XIXème siècle marque l’apogée des sociétés d’archers dont l’existence est désormais synonyme de plaisir et de distraction. Ces dernières ont choisi Saint Sébastien comme patron. Deux raisons semblent expliquer ce choix. Tout d’abord, Saint Sébastien, officier romain, fut martyrisé au IIIème siècle percé de flèches. De plus, ses reliques, transportées au IXème siècle dans l’abbaye de Saint Médard à Soissons, sont gardées par une compagnie d’archers. Comment se pratique le tir à l’arc ? En fait, il existe deux types de tir : le tir au beursault ou berceau, plus sportif, et le tir à la perche ou tir à l’oiseau, le plus prisé et le plus distractif. Tous les deux exigent néanmoins autant de concentration, d’adresse et de force. Le tir au beursault s’effectue dans la cour des cabarets où des cibles sont installées. Le but est alors d’atteindre la cible en tir " tendu ". Pour le tir à l’oiseau, les archers sont réunis autour d’un papegay placé au sommet d’un mât haut de vingt–huit à trente–deux mètres, appelé perche. Ce papegay, ou oiseau supérieur, est un oiseau en bois ou en carton, aux couleurs exotiques, évoquant le perroquet. Il sert de cible aux tireurs. L’archer qui le décroche est déclaré vainqueur. Chaque année, les sociétés organisent un concours à l’issue duquel le meilleur tireur est désigné roi. Celui–ci tient alors le rôle de président de la société pendant un an. Autrefois, il recevait un collier, symbole de sa force, qui représentait un oiseau d’argent suspendu à une chaîne. Aujourd’hui, on lui remet une médaille. Au Moyen Age, la garde et la surveillance de la cité tourquennoise étaient confiées aux compagnies bourgeoises d’archers. Celles–ci devaient s’entraîner régulièrement pour rendre la défense de la ville efficace. Ainsi, des exercices et des concours étaient organisés pour les membres de ces sociétés. Mais, progressivement, leur rôle militaire a disparu. Le XIXème siècle marque l’apogée des sociétés d’archers dont l’existence est désormais synonyme de plaisir et de distraction. Ces dernières ont choisi Saint Sébastien comme patron. Deux raisons semblent expliquer ce choix. Tout d’abord, Saint Sébastien, officier romain, fut martyrisé au IIIème siècle percé de flèches. De plus, ses reliques, transportées au IXème siècle dans l’abbaye de Saint Médard à Soissons, sont gardées par une compagnie d’archers. Comment se pratique le tir à l’arc ? En fait, il existe deux types de tir : le tir au beursault ou berceau, plus sportif, et le tir à la perche ou tir à l’oiseau, le plus prisé et le plus distractif. Tous les deux exigent néanmoins autant de concentration, d’adresse et de force. Le tir au beursault s’effectue dans la cour des cabarets où des cibles sont installées. Le but est alors d’atteindre la cible en tir " tendu ". Pour le tir à l’oiseau, les archers sont réunis autour d’un papegay placé au sommet d’un mât haut de vingt–huit à trente–deux mètres, appelé perche. Ce papegay, ou oiseau supérieur, est un oiseau en bois ou en carton, aux couleurs exotiques, évoquant le perroquet. Il sert de cible aux tireurs. L’archer qui le décroche est déclaré vainqueur. Chaque année, les sociétés organisent un concours à l’issue duquel le meilleur tireur est désigné roi. Celui–ci tient alors le rôle de président de la société pendant un an. Autrefois, il recevait un collier, symbole de sa force, qui représentait un oiseau d’argent suspendu à une chaîne. Aujourd’hui, on lui remet une médaille.

bansub
Le jeu de bourles se pratique sur une piste incurvée, convexe : la bourloire. On doit viser un but : l’étaque. Alternativement, chaque équipe cherchera à atteindre ce but et protègera ses bourles (ces dernières sont fabriquées à partir d’un tronc d’arbre au bois très dur appelé bois de fer). Quant au compas du bourleux, il permet de reconnaître, sans contestation, la bourle la plus proche de l’étaque. Lorsque celui–ci est atteint, les joueurs poussent le cri de victoire : " Jo ". Ce jeu se pratique depuis trois cents ans à Tourcoing : le plus ancien témoignage remonte au XVIIème siècle, il s’agit d’un acte de vente d’une bourloire. Au début du XXème siècle, on compte près de quatre cent quarante bourloires. Les amateurs de ce jeu se regroupent dans des associations, dont le siège se situe dans des estaminets tels que le célèbre Vert Baudet, rue de Paris. Ces sociétés organisent des concours et, en 1933, décident de former une Fédération. L’année suivante, le Tournoi de la ville est créé, doté du challenge Verveen (du nom du président de la Fédération), toujours disputé aujourd’hui.


La ville de Tourcoing possède un stand de tir tout aussi bien organisé que ceux des plus grandes villes. Cela tient à la volonté de Gustave Dron, sénateur–maire de la ville, de doter les sociétés de préparation militaire d’un stand de tir à l’arme de guerre. Le " Tir National ", tir à trois cents mètres, est inauguré en 1913 par le général Franchet d’Esperey. Il est géré par une société qui organise de nombreuses manifestations, matches et concours, de manière à développer le goût du tir parmi la jeunesse (cette association compte environ 3400 membres vers 1930).
http://www.tourcoing.fr/
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