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L’église Saint Christophe en 1885
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La Chapelle de la Marlière en 1850
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L’église de la Croix Rouge en 1850
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Le cimetière principal en 1850
  Au début du XIXème siècle, peu d’espaces sont destinés au culte mais l’explosion démographique liée à l’essor industriel va en favoriser l’émergence. Ainsi, la ville ne compte en 1827 que quelques églises et chapelles. L’une d’entre elles, la chapelle de la Marlière, est implantée dans un paysage rural, à la limite de Wattrelos, dans un des plus anciens lieux–dits de Tourcoing. Elle est dédiée au culte de Marie et bénéficie d’un pélerinage encore vivace de nos jours.

L’église primitive de Tourcoing, Saint–Christophe, installée au cœur de la cité, côtoie, quant à elle, les premiers signes d’industrialisation : filatures, saline, savonnerie et tannerie, mais aussi une importante concentration de maisons. Son presbytère datant de 1623 est situé en face, rue du Curé et dispose d’un imposant jardin. Des travaux entrepris entre 1856 et 1865 agrandissent l’église (parcelle 2272). Une partie du jardin du presbytère (parcelle 2277 a été sacrifiée pour y édifier une maison attenante (parcelle 2276 ). Son environnement a lui aussi été transformé : les Halles ont remplacé le Château du Bailli et la mairie a laissé place à un Tribunal de commerce (parcelle 2261).
Pour faire face à un accroissement de population ces deux lieux de cultes sont l’objet d’agrandissements dans le milieu du siècle, mais resteront insuffisants pour accueillir tous les paroissiens, d’où la nécessité d’ériger d’autres églises qui bientôt configurent les quartiers tels que nous les connaissons aujourd’hui.
Ainsi dès 1845, le quartier populaire de la Croix Rouge se voit doter d’une église. Celle–ci est construite sur 2 vergers (14,05 ares ; parcelle 1326 en 1850), derrière se tient le presbytère (21 ouv. ; parcelle 1327). Le curé dispose aussi d’un jardin (12,65 ares ; parcelle 1328). Cet édifice désaffecté en tant que bâtiment cultuel est réutilisé comme école de filles. Un nouveau lieu de culte est donc érigé vers 1885. Le cimetière quant à lui se trouve à proximité (32,05 ares ; parcelle 1320 en 1850).
Ce n’est d’ailleurs pas le seul lieu d’inhumation que possède la ville. En effet, pour des raisons de salubrité le premier cimetière « hors les murs » apparaît dès 1850 dans sa physionomie d’origine (94,22 ares ; parcelle 1410 en 1850). On y accède par une allée bordée d’un jardin (3,27 ares ; parcelle 1408) surmonté d’un calvaire d’où le nom de la rue. Toutefois, en un demi–siècle, il devient insuffisant. Le deuxième est aménagé à proximité entre les rues de la Fin de la Guerre et de la Latte, sur une contenance de 4 hectares. Béni le 29 juin 1858, il est établi au bord d’un quartier populaire dont l’habitat concentré souffre vite des eaux de ruissellement. Saturé à la fin du XIXème siècle, il est désaffecté au profit d’un troisième cimetière au Pont–de–Neuville. Disparates au début du XIXème siècle, les lieux de cultes se concentrent essentiellement dans le Centre Ville. Cependant, l’affluence d’une population en quête de travail favorise le développement des quartiers où, bientôt, cheminées et clochers donneront du relief à la ville.

http://www.tourcoing.fr/
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