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La rue des Anges et la rue des Ursulines en 1827
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Le Chemin des Moulins en 1850
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La Croix Rouge en 1885
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Le Pont des Piats en 1885
  En 1827, la ville de Tourcoing offre une image contrastée avec un Centre Ville présentant déjà une forte concentration industrielle et artisanale, et des alentours aux allures très rurales. Toutefois, dès 1850 et de manière flagrante à partir de 1885, l’industrie grignote la campagne, transformant radicalement le paysage.La localisation des industries et des commerces en 1827 est donc essentiellement le fait du Centre Ville ; ainsi rues des Anges et des Ursulines où, en 1827, on ne compte pas moins de trois filatures (parcelles 363, 366, 375), une savonnerie (parcelle 420), et une tannerie (parcelle 427) ; en 1850, l’îlot s’enrichit de deux filatures supplémentaires, d’une brasserie (parcelle 2427) et d’un atelier mécanique (parcelle 2337).

Ces usines côtoient des installations commerciales ou artisanales : de beaux exemples nous sont fournis par la rue du Haze : boucher, cordonnier, cirier, repasseuse, mais aussi par le quartier Saint Jacques–Basse Ville qui, non loin de la Grand’Place, regroupe des commerçants (boulanger, parcelle 779 en 1827), des artisans (chapelier, parcelle 733 en 1827), et des fabricants (filature, parcelle 857 en 1827). Toutefois, près de cet espace, on retrouve un paysage rural, avec un moulin à vent à farine (parcelle 16 en 1827) entouré de terres, de vergers…
Non loin de là, les quartiers des Moulins et des Poutrains tirent leurs noms de la présence de sept moulins à vent à farine ; à l’ombre de leurs ailes, une "usine à la campagne" (filature de coton avec machine à vapeur de dix chevaux) s’est établie sur un jardin de près d’un hectare (1485 en 1850).

Toutefois, les fabricants investissent prioritairement les grands axes de circulation qui s’ouvrent fin du XIXème siècle. Ainsi, la proximité de la gare et de la ligne de chemin de fer suscite l’installation d’entreprises rues des Carliers et de Roubaix. Non loin, de part et d’autre de la rue des Piats s’étendent de gros ensembles industriels : les Etablissements Dubrule Paul et Cie, Lepers–Duduve, Brutin Cyrille, Fallot Robert.

L’essor économique de la ville créant de nouveaux besoins, Tourcoing implante une usine à gaz à la limite de Roubaix : celle–ci est inaugurée et bénie le 4/05/1879.
Autre effet de cet essor économique, l’habitat urbain se développe aux abords des usines : ainsi, en 1885 au Pont des Piats , on trouve un bel exemple d’imbrication de bâtiments industriels volumineux et de petites maisons ouvrières dont certaines sont agencées en courées. La rue de la Croix–Rouge quant à elle partage nettement un ensemble industriel avec la filature Herbaux–Sion (parcelle 4000 en 1885) accompagnée de ses annexes et un lotissement de cinquante et une maisons ouvrières (parcelles 3841 à 3891), propriétés de M. Wagnon J.B., rentier.
http://www.tourcoing.fr/
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