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La salle d’asile est l’ancêtre de l’école maternelle. C’est un établissement de charité qui accueille les enfants pauvres âgés de deux à six ans. Il permet aux nombreuses mères de famille employées dans les manufactures de ne pas laisser leurs petits traîner dans la rue ou seuls à la maison.

Pour s’inscrire, chaque enfant doit être vacciné et muni d’un certificat du médecin attestant qu’il n’a aucune maladie contagieuse.

Une classe regroupe au minimum cent cinquante enfants. Au fond de la salle se dresse une douzaine de gradins, tandis que devant, plusieurs rangées de bancs et quelques lits s’alignent contre les murs. La directrice, munie d’un sifflet, doit surtout faire de la discipline. Elle empêche les enfants de se salir, de parler et de faire du bruit. Les plus grands servent de moniteurs en s’occupant des petits. L’enseignement se résume à quelques exercices de lecture et de calcul. Les leçons sont très courtes et entrecoupées de chants.

En 1881, les salles d’asile prennent le nom d’écoles maternelles. Les méthodes d’enseignement évoluent. Désormais, l’enfant vient à l’école maternelle non pour apprendre mais pour poursuivre son développement naturel. Ses gots et ses intérêts sont pris en compte. Les jeux et le dessin occupent l’essentiel de la journée de classe.

Avant 1874, il n’existe que deux salles d’asiles à Tourcoing. Les classes sont surchargées et chaque jour les directrices doivent refuser des billets d’admission. En 1875, la mairie décide de construire deux nouvelles salles d’asile : la première, rue Notre–Dame des Anges, la seconde, rue du Dragon. Entre 1881 et 1888, six nouvelles écoles maternelles sont créées. Elles permettent d’accueillir 2975 élèves.
http://www.tourcoing.fr/
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