Depuis 1894, un ouvroir tenu par les filles de l’Enfant
Jésus et situé rue du Prince, accueille les Tourquennoises
âgées de 12 à 14 ans. Cet établissement, financé par
les dames patronnesses de la ville, s’apparente plus
à une ouvre de charité qu’à une école. Les filles des
milieux modestes y viennent pour apprendre quelques
notions de couture, de crochet et de tricotage. Quelques années plus tard, une école ménagère
s’installe dans les locaux de la rue du Prince. Son
objectif est d’apporter une éducation domestique complète
aux jeunes filles. Chaque semaine, six élèves apprennent
à tour de rôle à faire des commissions afin de connaître
le prix de chaque aliment. Dans une cuisine moderne,
elles préparent les repas et repassent les habits. Dans
la buanderie il y a le bidon pour faire bouillir le
linge, la cuvette à lessiver et la corbeille à linge.
En huit ans, plus de 800 Tourquennoises fréquentent
l’établissement. A partir de 1897, l’Ecole ménagère assure trois fois
par semaine des cours du soir. Ils s’adressent en priorité
aux jeunes filles employées dans les manufactures de
la ville.