Les différents pays producteurs Les principales origines travaillées à Roubaix–Tourcoing sont les laines d’Australie, d’Afrique du Sud, d’Amérique du Sud et de Nouvelle–Zélande. A noter : la Russie a un fort potentiel de production mais avec une qualité inférieure aux pays cités précédemment. La production dans le Monde est d’environ 150 000 tonnes de laine peignée, soit à peu près l’équivalent de 100 millions de moutons. La laine ne représente que 3 à 5 % du textile mondial. C’est une production variable qui s’adapte tant bien que mal aux situations du moment. De la laine brute à la laine peignée. Embarquées sur des porte–conteneurs (transports maritimes), les laines arrivent dans les différents ports européens (Dunkerque, Zeebrugge, Rotterdam), conditionnées par 3 balles pressées et cerclées (environ 500 Kg). Elles sont acheminées directement dans les peignages où elles seront transformées. Les balles de laine sont chauffées dans des fours à 90°C afin de permettre l’évaluation du technicien lainier qui jugera de sa qualité ( hauteur, couleur, résistance). Elles sont ensuite mélangées dans une ouvreuse (peetfeeder) pour littéralement " ouvrir " les toisons afin de les dépoussiérer au maximum avant lavage.
Il consiste à dégraisser et à dépoussiérer au mieux la laine brutee. Cette étape permet de récupérer de la suintine (graisse de mouton) qui sera affinée en lanoline qui sert à
fabriquer des produits de beauté. [ En moyenne, 100 Kg de laine brutee donneront – suivant les origines – 50 à 70 Kg de laine lavée. ] La laine est ensuite séchée. En sortie de séchoir, avant l’accès au cardage, la laine – lavée et séchée – est réensimée (ajout techniquement contrôlé de gras afin d’éviter l’électricité statique au passage de la laine sur les cardes.
C’est une étape très importante qui consiste à écarter le maximum d’impuretés (chardons, grandes pailles, bois, feuilles,.). [ Sur les 50 à 70 Kg de laine restant, la perte de poids est due au pourcentage de matières végétales enlevées – en moyenne de 1 à 5 %. Parmi ceux–ci, les déchets laineux seront retraités au carbonisage qui consiste, par une série d’ opérations chimiques et physiques, à brûler les matières végétales sans altérer la laine. ] La laine cardée se présente en gros rubans, mis en bobines pour la préparation du peignage.
La peigneuse sert à paralléliser l’ensemble des fibres, éliminer toutes les fibres courtes (blousses) et le reste des matières végétales. [ La quantité de blousses qui est le sous–produit de la laine peignée varie selon les qualités (entre 5 et 12 %). ] La laine peignée est enfin conditionnée pour être dirigée vers la filature ou le tissage, une spécialité des villes de Tourcoing et de Roubaix. Ces deux ont été depuis la Révolution Industrielle les fleurons de la transformation de la laine. La situation économique actuelle condamne l’activité du peignage de la laine en France au profit de pays comme la Chine où les charges salariales sont moins élevées.
Il consiste à dégraisser et à dépoussiérer au mieux la laine brutee. Cette étape permet de récupérer de la suintine (graisse de mouton) qui sera affinée en lanoline qui sert à
fabriquer des produits de beauté. [ En moyenne, 100 Kg de laine brutee donneront – suivant les origines – 50 à 70 Kg de laine lavée. ] La laine est ensuite séchée. En sortie de séchoir, avant l’accès au cardage, la laine – lavée et séchée – est réensimée (ajout techniquement contrôlé de gras afin d’éviter l’électricité statique au passage de la laine sur les cardes.
C’est une étape très importante qui consiste à écarter le maximum d’impuretés (chardons, grandes pailles, bois, feuilles,.). [ Sur les 50 à 70 Kg de laine restant, la perte de poids est due au pourcentage de matières végétales enlevées – en moyenne de 1 à 5 %. Parmi ceux–ci, les déchets laineux seront retraités au carbonisage qui consiste, par une série d’ opérations chimiques et physiques, à brûler les matières végétales sans altérer la laine. ] La laine cardée se présente en gros rubans, mis en bobines pour la préparation du peignage.
La peigneuse sert à paralléliser l’ensemble des fibres, éliminer toutes les fibres courtes (blousses) et le reste des matières végétales. [ La quantité de blousses qui est le sous–produit de la laine peignée varie selon les qualités (entre 5 et 12 %). ] La laine peignée est enfin conditionnée pour être dirigée vers la filature ou le tissage, une spécialité des villes de Tourcoing et de Roubaix. Ces deux ont été depuis la Révolution Industrielle les fleurons de la transformation de la laine. La situation économique actuelle condamne l’activité du peignage de la laine en France au profit de pays comme la Chine où les charges salariales sont moins élevées.
