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Le théâtre municipal
Le musée des Beaux Arts
Le centre social de la Bourgogne |
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Après plusieurs expériences, un
théâtre en bois est installé par Gustave Deschamps square
Winston Churchill (1883/89). Parallèlement, en 1887, plusieurs
industriels tourquennois, sous la direction d’Albert Masurel,
édifient sur la place Leverrier une salle de spectacle, surnommée Salle des Industriels ; la porte d’entrée en fonte sculptée date de cette époque.
En 1902, elle est rachetée par la Ville qui la convertit en théâtre municipal. On
agrandit alors la scène et on aménage une salle à l’italienne,
dotée de deux étages de galeries. En 1910, afin de s’adapter
aux nouveaux gots du public, de grandes soirées familiales
avec prestidigitateurs et cinématographie sont organisées.
L’Académie de musique est créée en 1842 et a son siège dans
la grande salle de l’Harmonie (rue des Orphelins, disparue
avec le percement de l’avenue Gustave Dron). Rapidement elle se révèle insuffisante et la construction
d’un Conservatoire s’avère
nécessaire : celui–ci est ouvert en 1896 sur l’emplacement
de l’ancienne Condition publique.
Il est inauguré en 1888 et occupe d’abord les galeries du
deuxième étage de l’Hôtel
de Ville (place Victor Hassebroucq). En 1931, il déménage
pour investir l’hôtel particulier construit par Monsieur
Roussel–Defontaine, Maire de Tourcoing de 1856 à 1879 (avec
une interruption en 1871), et qui lui avait d’ailleurs fait
don d’oeuvres d’art.
En 1940, la Bibliothèque est transférée de l’Hôtel de Ville
à l’ancien Hôtel des Postes, place Roussel. Si quelques aménagements
ont lieu à la fin des années 1960, notamment celui d’une section
enfantine, les années 1980 apportent des changements importants
: en 1980, une section enfants et adolescents avec deux salles
supplémentaires est ouverte, et surtout en 1989 la Bibliothèque
déménage rue Famelart et devient alors une Médiathèque avec
l’ouverture d’une Discothèque et d’une Vidéothèque. Les années
1970 sont fertiles en création dans les quartiers : des Bibliothèques
sont en effet mises en place au Brun
Pain (inauguration en 1973, avec plus de 800 usagers début
1974) ; à la Bourgogne (inauguration en 1974, avec plus de 1200 usagers début 1974),
et au Blanc Seau (inauguration en 1976).
Créées sous l’impulsion du nouveau
Ministère des Affaires culturelles dirigé par André Malraux,
elles doivent permettre d’assurer la plus vaste audience à
la culture et aux arts. En 1962 est ainsi inaugurée la M.J.C.
de la Malcense où l’on peut notamment pratiquer la guitare,
le tennis de table, le judo et profiter de la salle de projection
ou du matériel photographique. En 1965/66, vient le tour du
Blanc Seau (ateliers, laboratoire photographique) et des Phalempins
(philatélie, séjours de vacances) ;
cette dernière est remplacée
en 1982 par une nouvelle Maison de Quartier baptisée Léo Lagrange.
Créé en 1973 au coeur de la Z.U.P., il propose des enseignements,
des activités de loisirs et dispose d’une salle de soins.
En 1960 est décidée
la création d’une structure permettant aux Tourquennois, notamment
aux jeunes, et aux sociétés de culture populaire de se réunir
et d’organiser des manifestations culturelles. Ce Centre s’installe
dans un hôtel particulier de la rue de Lille. Un prêt de livres
et de disques (environ 2000 disques en 1982) est aussi organisé. |