La gare
Le conditionnement
Le centre Mercure
La Chambre de Commerce
La poste centrale |
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Dès 1842, les voyageurs peuvent s’arrêter à Tourcoing puisque
celle–ci possède désormais une station. Rapidement, en 1846,
une gare s’installe du côté de la rue Louis Leloir mais elle
est vite insuffisante face à la croissance industrielle : une nouvelle gare est donc édifiée pour 1906 et inaugurée lors de la visite du Président
de la République Fallières, dans le cadre de l’Exposition
Internationale des Industries Textiles.
Les Halles offrent différents services : boucherie, poissonnerie,
beurrerie, légumes ; la poissonnerie cependant présente vite
des nuisances et est transférée dès 1882 de l’autre côté de
la rue.Ne rencontrant pas un franc succès auprès du public,
elles sont converties en hippodrome–cirque, et sont finalement
démolies en 1935 ; le marché à la criée (installé près de
la poissonnerie) le sera en 1965. L’endroit est alors aménagé
en espace vert.
Au milieu du XIXème siècle, c’est sur l’emplacement du marché
au charbon que l’on décide de construire un abattoir. S’il
était devenu indispensable, il a aussi été à l’origine de
plaintes d’habitants : en effet, le ruisseau d’écoulement
des eaux étant en communication avec celui du cimetière, ils
subissaient des odeurs nauséabondes les jours d’abattage et
des dégradations matérielles de leurs habitations.Il est démoli
dans les années 1990.
Créée en 1863, son objectif est de mettre d’accord les parties,
dans les transactions commerciales, sur le poids exact des
matières textiles : c’est elle qui détermine le pourcentage
d’humidité contenu dans les matières textiles, qui les pèse
et les analyse. Installée d’abord au coin des rues Desurmont
et des Jardins (aujourd’hui square
Winston Churchill) à la place du Conservatoire actuel, elle est transférée en 1876 entre les rues Desurmont
et Gaspard ; en 1886, un nouvel établissement est aménagé
entre les rues Neuve de Roubaix, Louis Leloir, et la place
Sébastopol, jusqu’à sa fermeture dans les années 1980.
En 1974, la Chambre de Commerce de Lille–Roubaix–Tourcoing
lance le programme de construction d’un centre d’affaires
; il est inauguré en 1978 et sa fonction est clairement définie
puisqu’il est placé sous les auspices du dieu antique du commerce
: Mercure. Des sociétés de service se partagent les 17500
m2 de bureaux et une salle de conférence avec traduction simultanée.
En 1902, Gustave Dron décide de construire un bâtiment concentrant un Hôtel des
Postes, un Musée industriel et commercial, une Bourse de Commerce,
et une Chambre de Commerce, alors dans l’Hôtel
de Ville. Les travaux ont lieu de 1903 à 1910 et sont
suivis par l’architecte C. Planckaert et le sculpteur G. Engrand
(pour la sculpture autour de l’horloge). Il y manque, depuis
1917, les cloches du carillon du campanile enlevées par les
Allemands. Elle perd peu à peu sa fonction commerciale et
s’y installent notamment la Bibliothèque, les Archives, un
Centre d’Histoire Locale, et un Théâtre de marionnettes.
Aménagée sur la ligne Tourcoing/Menin, elle permet d’alléger
le trafic de la gare principale et de faire profiter les voyageurs
et surtout les industriels des parties éloignées de la ville
de ce moyen de transport privilégié. La première gare de voyageurs
est ouverte en 1882 et vers 1889 la gare se dote d’une halle
aux marchandises.Comme les besoins avaient fait naître cette
gare, le manque de rentabilité conduit à sa démolition en
1994.
Le premier bureau officiel à Tourcoing date de 1849 et il
est alors installé au 27 place Roussel. Il est ensuite déplacé
plusieurs fois (rue de Lille, à l’angle des rues de Tournai
et du général Leclerc) pour être établi en 1906 dans un Hôtel
des Postes dans la Chambre de Commerce. Quelques trente années
plus tard, en 1935, débutent les travaux de construction d’un
nouvel édifice avenue Gustave Dron, récemment percée. Ils
sont suivis par Delannoy et Lambert, architectes des P.T.T..
L’inauguration a lieu en janvier 1939. Les années 1960 et
1970 voient l’installation de Bureaux annexes dans des quartiers
en plein essor : le premier est inauguré au Brun–Pain, suivront
la Croix–Rouge, le Blanc–Seau,
et la Bourgogne.
Le premier bureau qui s’installe dans la mairie en 1843 puis dans
un immeuble de la gendarmerie est vite insuffisant : la
Caisse s’installe donc dans un hôtel nouvellement construit rue Nationale
en 1893. Au départ institution de bienfaisance, sous le patronage
du Conseil municipal, elle acquiert des statuts d’autonomie
en 1902. Des bureaux annexes sont aussi implantés dans les
quartiers du Blanc–Seau (1888) et de la Croix–Rouge (1901).
Un nouveau bâtiment est bâti sur le même emplacement en 1964/66.
Après 1850, le développement de la production augmente les
besoins de crédits et la politique nationale en favorise l’organisation
(1848 : un décret crée dans toutes les villes industrielles
et commerciales un comptoir d’escompte). Dès 1866, la Banque
de France installe un bureau à Tourcoing et en 1890 elle fait
construire un hôtel particulier rue Carnot ; d’autres établissements
s’installent aussi rue Carnot, notamment la banque Verley–Decroix,
la banque Scalbert–Dupont, le Crédit agricole, le Crédit Commercial
de France. |