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Le Lycée Gambetta
L’école de garçons
Ecole Maurice Bonnot
Institut Colbert
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Il se construit dans le contexte de la querelle entre école libre (Collège communal puis Institution libre du Sacré–Coeur) et école laïque. En 1881, Victor Hassebroucq, républicain, devient maire et décide d’équilibrer le nombre des enseignants laïcs et religieux. En 1883, c’est la pose de la première pierre en présence de Waldeck–Rousseau, ministre de l’Intérieur ; l’architecte est Carlos Batteur. La première rentrée a lieu en octobre 1885.
La fin du siècle dernier voit le lancement par Jules Ferry d’un projet national d’aménagement d’écoles publiques. C’est ainsi qu’à Tourcoing on assiste à la construction de nombreuses écoles, notamment l’école des filles rue Fin de la Guerre et l’école de garçons rue des Champs, que l’on doit à l’architecte Louis Leroux, directeur des Bâtiments municipaux de Tourcoing.
C’est dans le quartier de Belencontre qui profite pleinement de l’essor du Baby–Boom, qu’est ouvert le groupe scolaire Edouard Branly en 1965 : l’école maternelle compte notamment 5 classes, 2 salles de propreté. Elle s’installe en 1971 dans de nouveaux locaux plus proches des bâtiments locatifs, rue Eugène Duthoit.
La démolition du Collège de jeunes filles et le transfert de l’ancien lycée Sévigné de la rue d’Austerlitz à la rue de la Malcense permet la construction, sur le même emplacement, du collège Marie Curie et d’une nouvelle école primaire mixte, l’école Maurice Bonnot.
C’est à la fin du XIXème siècle que le Blanc Seau se dote d’une école de filles et d’un asile, nom que l’on donne alors aux écoles maternelles. En 1955, elle récupère les locaux de l’école maternelle, désormais installée dans de nouveaux bâtiments. Deux classes préfabriquées viennent encore agrandir ces locaux en 1972.
Après une première école rassemblant l’enseignement du dessin, de la musique et de l’architecture (vers 1840), une Ecole des Beaux Arts est ouverte en 1843 dans le contexte d’un projet national de réorganisation de l’enseignement artistique pour s’adapter à l’essor industriel, notamment l’industrie textile (couleurs et compositions décoratives). Elle a récemment déménagé rue des Ursulines (1995).
Dans le cadre d’une politique nationale de développement de l’enseignement professionnel (1880 : Loi sur l’enseignement primaire complémentaire) et pour s’adapter aux besoins de l’industrie locale, on crée, en 1882, un cours complémentaire à l’école primaire de garçons de la rue de Gand.Après l’organisation d’ateliers de menuiserie, d’ajustage, de modelage, l’école prend le nom d’Institut Colbert en 1889, puis en 1906 celui d’Ecole pratique de commerce et d’industrie, pour finalement adopter celui de Lycée Technique Colbert (1960). Il a récemment étendu ses bâtiments en profitant du déménagement de l’Ecole des Beaux Arts (1995). |
