Le monument de la bataille de Tourcoing.
Monument à Gustave Dron
Le canal |
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En 1858, le Conseil municipal décide d’ériger un monument
rappelant la Bataille du 18 mai 1794, qui avait marqué le
début de la retraite des ennemis coalisés et qui valut à Tourcoing
de voir son nom inscrit sur l’Arc de Triomphe de Paris. La
première pierre est posée en 1863.
Jules Watteeuw, dit " Le Broutteux " (1849–1947) est né à
Tourcoing ; il exerce les métiers de journaliste, archiviste–bibliothécaire
et conservateur du Musée, mais est aussi et surtout chansonnier
et poète patoisant. C’est en son honneur que l’on érige un
monument dans le square
Winston Churchill en 1973.
Le manque de place, la proximité du Centre Ville, l’insalubrité,
obligent la Ville à déplacer le cimetière "Fin de la Guerre"
; sa nouvelle situation au Pont de Neuville présente différents
avantages : une grande étendue de champs, un drainage facile
(pour éviter la contamination des eaux) ; de plus il est excentré
(ne freine donc pas le développement de la ville) et assez
isolé (ce qui permet d’acquérir les terrains à prix modique).
Depuis il a connu un agrandissement (1933), divers embellissements
: bancs, allées, pelouses (années 1960), et l’aménagement
d’un columbarium (1985).
Il s’ouvre en 1849 dans un contexte de volonté d’émancipation
du quartier : en 1841, le quartier demande à être rattaché
à Mouvaux, en 1846 à s’ériger en commune, et dans les années
1860 à être rattaché à Roubaix. Sa création exprime l’intérêt
du Maire et du doyen de Saint Christophe : elle est contemporaine
de la construction de l’église Saint Eloi et d’une école.
Arrivé à Tourcoing en 1880, le docteur Gustave Dron (1856–1930) est vite apprécié pour son dévouement
et sa générosité. Dès 1886 il s’engage dans la vie politique
comme républicain : Conseiller municipal, Député, Sénateur,
il devient Maire de Tourcoing en 1899 et jusque 1919, puis,
à nouveau, de 1925 à sa mort en 1930. Parmi ses réalisations
on peut notamment citer : le
Théâtre, l’Ecole des
Beaux Arts, la Bourse et la Chambre de Commerce, l’Enseignement professionnel post–scolaire,
et ses nombreuses ouvres sociales : la Sauvegarde des nourrissons,
la Laiterie de la Bourgogne, le Dispensaire d’hygiène sociale.
En 1935, les Tourquennois décidèrent donc d’ériger en son
honneur un monument aujourd’hui placé à l’entrée de la rue
d’Havré, au début de l’avenue qui porte son nom.
C’est en 1922 que débute la construction d’un monument érigé
à la mémoire des victimes de la guerre 1914/18 : le projet
est confié à Lucien Brasseur, sculpteur, et à Edouard Monestes,
architecte. Des problèmes financiers et de matériaux défectueux
(les blocs de pierre sont restés sur la place en attente d’être
sculptés) retardent son achèvement qui a lieu en 1931.
Les travaux de raccordement du canal de Tourcoing à celui
de Roubaix (1885/93) permettent l’acheminement de matières
nécessaires aux industries, notamment le charbon. De 1977
à 1982 environ, d’importants travaux de nettoyage et d’aménagement
des berges sont entrepris ; les chemins de halage deviennent
des sentiers de promenade.
En 1966 l’Epidème
se dote d’un square, à proximité d’immeubles nouvellement
bâtis, sur la propriété de la famille Scalabre–Delecourt,
filateur, qui y avait fait construire un château et trois
serres en 1874.
1931 voit l’ouverture d’un parc public sur l’emplacement
de l’ancien cimetière Fin de la Guerre (après le délai réglementaire
de " repos " de la terre). Un Jardin des Mères y est aussi
installé. Il est aménagé par Charles Bourgeois, architecte,
et Maurice André, paysagiste. Durant les années 1960, on procède
à la réfection des bassins, à la construction d’une crèche,
et le Parc public prend le nom de Parc
Clémenceau (1965).
En 1917/19, la municipalité fait l’acquisition d’un terrain,
front à la rue du Collecteur (aujourd’hui rue Jean–Baptiste
Lebas), et des propriétés
de M. Leplat (sur les rues du Moulin Fagot et de Guisnes), qui avait
posé comme condition pour la cession que les jardins soient transformés en jardin public. On y trouve des serres,
une orangerie, un musée de sciences naturelles (collections
d’insectes, d’animaux nuisibles ou utiles à l’agriculture,
plantes textiles,.)
A la fin des années 1960, la municipalité décide de transformer
le site de l’ancienne décharge municipale en parc dont pourront
profiter les habitants du quartier et notamment les rapatriés
d’Afrique du Nord installés dans des cités d’urgence. En 1976,
l’acquisition d’un terrain contiguë permet de procéder à un
agrandissement et à un embellissement (vallonnements et plan
d’eau). |