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Le Centre – Ville a exercé une fonction essentielle dans la citoyenneté de Tourcoing. Il est le coeur politique et social de la ville et il rassemble les principaux édifices qui permettent aux tourquennois de s’identifier.
C’est aussi dans le Centre que l’on retrouve les principaux lieux de mémoire et de culture.
Le coeur de la cité est évidemment la Grand’ Place qui était baptisée " Grand Marché " ou " place du Marché " jusqu’à la Révolution.
La Franche Foire de 1491 qui attirait de nombreux marchands s’y tenait.

Hôtel de Ville
Chambre de Commerce et place Charles Roussel
Gare de Tourcoing
Inauguration du Monument aux Morts de la Place de la Victoire
Hospice de Tourcoing
Htel de ville Hôtel de ville Chambre de Commerce et place Charles Roussel Gare de Tourcoing Monument aux Morts de la Place de la Victoire Hospice de Tourcoing Dès le milieu du XIX ème siècle, la Mairie installée sur la Grand’Place est trop exiguë et la décision est prise de la reconstruire sur un emplacement plus vaste. L’architecte choisi est celui de la Ville : Charles Maillard. Les travaux débutent en 1866 ( le 15 aot , alors fête nationale sous le Second Empire). La construction sera retardée par suite de la guerre franco–prussienne. Les façades extérieures sont achevées en 1885 (date gravée sur la façade principale) .L’Hôtel de Ville est achevé en 1912, avec un nouvel architecte , Louis Le Blan après le décès de Charles Maillard en 1875. Le Blan a du notamment repenser l’aménagement de la cour d’honneur sans l’escalier prévu initialement.

En 1902, Gustave Dron décide de construire un bâtiment concentrant un Hôtel des Postes, un Musée industriel et commercial, une Bourse de Commerce, et une Chambre de Commerce, alors dans l’Hôtel de Ville. Les travaux ont lieu de 1903 à 1910 et sont suivis par l’architecte C.Plankaert et le sculpteur G.Engrand (pour la sculpture autour de l’horloge). Il y manque le Musée industriel et commercial qui ne verra jamais le jour et, depuis 1917, les cloches du carillon du campanile enlevées par les Allemands durant l’occupation de la Première Guerre Mondiale. Elle perd peu à peu sa vocation commerciale et s’y installent notamment la Bibliothèque, les Archives (avant la construction de la médiathèque André Malraux), un Centre d’Histoire Locale et un théâtre de marionnettes.

Dès 1846, les voyageurs peuvent s’arrêter à Tourcoing puisque celle–ci possède désormais une station. Rapidement, en 1846, une nouvelle gare s’installe du côté de la rue Louis Lenoir mais elle est très vite insuffisante face à la croissance urbaine poussée par l’essor industriel. Une nouvelle gare est édifiée pour 1906 et inaugurée en présence du Président de la République Fallières, dans le cadre de l’Exposition Internationale des Industries Textiles.

C’est en 1922 que débute la construction d’un monument érigé à la mémoire des victimes de la guerre 1914 – 1918. Le projet est confiée à Lucien Brasseur, sculpteur, et à Edouard Monestes, architecte. L’achèvement n’aura lieu qu’en 1931 (problèmes financiers et des matériaux défectueux.)

En 1260, lorsque Mahaut de Guisnes fonde un hospice, il est destiné à abriter les pauvres. Il est rapidement confié aux " Soeurs grises de Comines " : un cloître, un dortoir, un réfectoire, une école de filles, un pensionnat, une chapelle, une brasserie, une vacherie et huit logements pour vieilles femmes complètent peu à peu les bâtiments initiaux. Après une fermeture pendant la Révolution française, l’établissement est réouvert en 1801. En 1822, un hospice accueille des orphelins. En 1850, l’Hospice général est créé. Il est confié aux " Soeurs de l’Enfant Jésus " qui remplacent les Soeurs grises. L’établissement a été récemment désaffecté et les personnes âgées transférées au pavillon Mahaut de Guisnes de l’hôpital Guy Chatilliez (1998).

http://www.tourcoing.fr/
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