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Hôtel de ville
Chambre de Commerce et place
Charles Roussel
Gare de Tourcoing
Monument aux Morts de la Place de
la Victoire
Hospice de Tourcoing |
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Dès le milieu du XIX ème siècle, la Mairie installée sur
la Grand’Place est trop exiguë et la décision est prise de la reconstruire
sur un emplacement plus vaste. L’architecte choisi est celui
de la Ville : Charles Maillard. Les travaux débutent en 1866
( le 15 aot , alors fête nationale sous le Second Empire).
La construction sera retardée par suite de la guerre franco–prussienne.
Les façades extérieures sont achevées en 1885 (date gravée
sur la façade principale)
.L’Hôtel de Ville est achevé en 1912, avec un nouvel architecte
, Louis Le Blan après le décès de Charles Maillard en 1875.
Le Blan a du notamment repenser l’aménagement de la cour d’honneur
sans l’escalier prévu initialement.
En 1902, Gustave Dron décide de construire un bâtiment concentrant un Hôtel des
Postes, un Musée industriel et commercial, une Bourse de Commerce,
et une Chambre de Commerce, alors dans l’Hôtel
de Ville. Les travaux ont lieu de 1903 à 1910 et sont
suivis par l’architecte C.Plankaert et le sculpteur G.Engrand
(pour la sculpture autour de l’horloge). Il y manque le Musée
industriel et commercial qui ne verra jamais le jour et, depuis
1917, les cloches du carillon du campanile enlevées par les
Allemands durant l’occupation de la Première Guerre Mondiale.
Elle perd peu à peu sa vocation commerciale et s’y installent
notamment la Bibliothèque, les Archives (avant la construction
de la médiathèque André Malraux), un Centre d’Histoire Locale
et un théâtre de marionnettes.
Dès 1846, les voyageurs peuvent s’arrêter à Tourcoing puisque
celle–ci possède désormais une station. Rapidement, en 1846,
une nouvelle gare s’installe du côté de la rue Louis Lenoir
mais elle est très vite insuffisante face à la croissance
urbaine poussée par l’essor industriel. Une
nouvelle gare est édifiée pour 1906 et inaugurée en présence
du Président de la République Fallières, dans le cadre de
l’Exposition Internationale des Industries Textiles.
C’est en 1922 que débute la construction d’un monument érigé à la mémoire des victimes de la guerre 1914 – 1918.
Le projet est confiée à Lucien Brasseur, sculpteur, et à Edouard
Monestes, architecte. L’achèvement n’aura lieu qu’en 1931
(problèmes financiers et des matériaux défectueux.)
En 1260, lorsque Mahaut de Guisnes fonde un hospice,
il est destiné à abriter les pauvres. Il est rapidement confié
aux " Soeurs grises de Comines " : un cloître, un dortoir,
un réfectoire, une école de filles, un pensionnat, une chapelle,
une brasserie, une vacherie et huit logements pour vieilles
femmes complètent peu à peu les bâtiments initiaux. Après
une fermeture pendant la Révolution française, l’établissement
est réouvert en 1801. En 1822, un hospice accueille des orphelins.
En 1850, l’Hospice général est créé. Il est confié aux " Soeurs
de l’Enfant Jésus " qui remplacent les Soeurs grises. L’établissement
a été récemment désaffecté et les personnes âgées transférées
au pavillon Mahaut de Guisnes de l’hôpital Guy Chatilliez
(1998).
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