Situé à la limite de Tourcoing et de Wattrelos, il s’agit du parc le plus récent, les premiers travaux furent achevés en 1982. C’est un espace qui bénéficie d’un léger relief et qui par ailleurs est environné de jardins ouvriers. En 1998, pour participer au réaménagement du parc, le Conseil de quartier suggère d’organiser une plantation d’arbres collective. Par ailleurs, après présentation des prototypes, des apprentis du Centre de détention de Loos ont installé à l’automne 1998, du mobilier de jardin public réalisé par leurs soins.
Au beau milieu de la "Rue Neuve de Roubaix" tout juste percée, Monsieur Delannoy–Piat, filateur, se fait construire, vers 1834 un petit "château". Dans le jardin d’une contenance de 1,4 hectares, il fait aussi ériger une petite chapelle. Quarante ans plus tard, Monsieur François Scalabre–Delecourt, filateur également, devient propriétaire des lieux. En 1885, il fait d’une part reconstruire un immeuble encore plus important comprenant 2 portes cochère et 57 portes et fenêtres et d’autre part installer trois serres. Il est plus que probable que Monsieur Scalabre ait eu plus qu’un sérieux penchant pour la botanique : il est en effet élu membre de la commission chargée de l’Exposition Internationale Horticole organisée en 1894 à Tourcoing. On sait aussi qu’il profita de ses nombreux voyages commerciaux pur ramener des essences rares. Dans les années 1960, le Toit familial de Roubaix–Tourcoing rachète la propriété à l’abandon pour y construire des H.L.M. . Une partie du jardin conservé avec quelques beaux sujets du siècle passé est devenu le square du Broutteux. Dans le square du Broutteux un pin d’Alep se dresse majestueux.
