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Avant la Révolution, les Ursulines venaient s’y promener avec les élèves, c’est pourquoi au cours du XIXème siècle, l’espace conserva la dénomination "Champs des Nonnes". Mais laissé à l’abandon, c’était en 1867, écrit Jules Watteeuw, "un terrain bossué, un cloaque infect où les détritus du voisinage, serpentant en mille rigoles, venaient se dessécher au soleil. Une convention ébauchée en 1862 finit par trouver un aboutissement en mai 1867 : le Conseil municipal se prononçait pour la création de la "Place des Nonnes". Rebaptisée "Place Verte" puis " Place Thiers", elle fut plantée d’arbres et ornée d’un kiosque. En 1919, la ville décida de rendre hommage aux morts de la Grande Guerre. Elle fit donc appel à Lucien Brasseur, sculpteur de renom. En mai 1931, après douze ans de péripéties, le monument de la Victoire fut inauguré et donna son nom à la Place.


En 1872, le Conseil municipal se prononce pour l’ouverture d’un boulevard reliant Tourcoing à Roubaix. Percé à travers champs, il ne tarde pas à se lotir. La première pierre de l’église du Sacré–Coeur est posée en 1877 et celle du Lycée de garçons en 1883. Des industriels se font alors construire d’élégantes demeures. C’est le cas de Monsieur Jules Desurmont–Motte, qui, pour 1901, fait bâtir à l’angle de la rue des quais et tout près du lycée, un bel hôtel particulier comprenant 2 portes cochères et 76 portes et fenêtres. L’immeuble est agrémenté par un précieux jardin composé en partie à la française.


Vers 1892, s’achevaient les travaux de raccordement du Canal de Tourcoing à celui de Roubaix. Toutes sortes de matières purent alors être acheminées et expédiées par voie d’eau. Très vite plantés, les chemins de halage ont pu constituer un lieu de promenade privilégié. Le canal est bordé de faux acacias. On les appelle des robiniers.

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