Annonce des prochaines expositions
Pour nous joindre
Nos meilleurs liens
Effectuez une recherche
Un peu perdu ?
 
 
 
Précédente Suivante
Amicale des Anciennes lèves Amicale des Anciennes lèves  
Le Cercle Commercial apparaît à Tourcoing sous le Second Empire. Après une première tentative, en 1856, les fondateurs du Cercle renouvellent auprès de la préfecture, en 1864, une demande d’autorisation. Les statuts, rédigés le 1er décembre 1863, précisent les buts de l’association : " établir des relations de société entre les habitants de Tourcoing et leur procurer des moyens faciles de réunion pour leurs affaires et leur agrément ". Les sociétaires, qui ont à leur disposition un siège, " un salon de lecture, une tabagie et une salle pour les fêtes et les banquets ", paient un droit d’entrée de vingt francs et une cotisation annuelle de cinquante francs, portée à quatre–vingts francs en 1885. Cette situation restreint nécessairement le recrutement à la classe aisée et fait du Cercle Commercial un lieu de sociabilité bourgeoise. L’admission, qui se fait sur parrainage, est soumise à de strictes conditions d’honorabilité : il faut bénéficier de la " considération publique ", ne pas avoir " notoirement manqué à ses engagements ", ni être écarté de la " bourse du commerce ". Parmi les adhérents de 1864, on trouve la plupart des noms de l’industrie et du négoce (par exemple les frères Leloir). Toutefois, de 1865 à 1885, le recrutement s’élargit : les professions libérales font leur entrée (le docteur Dewyn, le notaire Deboeuf ou encore le juge de paix Goubet font partie des nouveaux adhérents). Toutes les opinions sont représentées au Cercle : bonapartistes, royalistes, républicaines, catholiques pratiquants, etc. Cette situation impose aux sociétaires la modération dans les propos et leur enlève tout désir de soulever des " questions irritantes ". Le Cercle restera jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale le refuge de la sociabilité bourgeoise masculine de Tourcoing.
http://www.tourcoing.fr/
Page d'accueil