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Au début du XIXème siècle, pour des raisons de salubrité, on aménage un premier cimetière "hors des murs", c’est–à–dire au–delà du centre ville, à l’angle de la rue des Poutrains, avec une entrée rue du Calvaire. Cet espace va se révéler très vite insuffisant, il sera donc désaffecté puis transformé en jardin des plantes. Le cimetière central est alors installé à proximité, et longeant la rue Fin de la Guerre il s’étend sur 4 hectares. Béni le 29 juin 1858, il va connaître le même sort que le précédent. En effet dès 1895, le Conseil municipal se préoccupe de la saturation du cimetière central. Un terrain de 14 hectares à l’extrémité de la ville, est retenu pour le repos des âmes tourquennoises. Le 11 juin 1900, on enterre pour la première fois au cimetière principal ou du Pont de Neuville.

Dès 1919, parmi les projets d’aménagement de Tourcoing figurait celui d’un parc. En 1927, Monsieur Edouard André, architecte paysagiste, professeur à l’Ecole nationale d’horticulture de Versailles est rappelé pour transformer le site de l’ancien cimetière central en jardin public. Il se soucie alors de la conservation des marronniers constituant l’allée, qui bordent la rue Fin de la Guerre et "forment un écran précieux en face d’usines peu esthétiques". Un "Lac aux cygnes" vient agrémenter l’espace où serpentent des allées. On réemploie certains matériaux : les rocailles du château Vaissier pour la cascade et les piliers d’entrée du château Masurel aux Francs, pour l’entrée de la rue de la Latte. Un espace est particulièrement aménagé pour les mamans et les nourrissons. Le parc est inauguré en 1931.L’allée et ses marronniers ont presque un siècle et demi.

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