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Le 22 mars 1841, le gouvernement français adopte une loi sur le travail des enfants dans les manufactures. Désormais, les enfants âgés entre huit et douze ans doivent recevoir une instruction quotidienne d’une heure et demie dans une école du midi. Un livret d’école accompagne l’enfant tout au long de sa scolarité. Tous les trois mois, le patron de la manufacture fait signer une attestation d’assiduité par l’instituteur. A Tourcoing, la loi concerne 253 enfants. Mais en 1843, ils ne sont que 65 à fréquenter l’école du midi. Il manque des instituteurs et les patrons n’encouragent pas toujours les petits Tourquennois à aller en cours. Les enfants eux–mêmes profitent de l’heure et demie pour vagabonder dans les rues. En 1853, le préfet du Nord met en place un système de récompenses. Les meilleurs élèves reçoivent un livret de caisse d’épargne ou des bons d’habillement. Il faut attendre 1892 pour qu’une nouvelle loi interdise définitivement le travail des enfants de moins de treize ans.Sidonie POULAIN entra de bonne heure à l’usine, à neuf ans. Elle continua en même temps à "écoler", comme elle dit, de 11 heures à midi. Mais l’école avec ses bé–bi–bo–bu ne lui plaisait pas. Elle aimait mieux jouer autour de St–Germain avec les gamins de son âge. "J’faijos quenette" avoue ma vieille amie, "aussi j’sus restée fort baudet, je n’sais nin lire, ni écrire". Jean Christophe "Gens et Choses de Tourcoing" page 118–19 Ed. Georges Frère, 1975.
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