Jeux
traditionnelsIl faut distinguer les jeux danimaux et les
jeux dadresse.
Les coqs qui combattent sont une race spécifique ; les combats sont
encore tolérés mais on ne peut en faire de la publicité :
il sagit de combat à mort Les coqs portent sur leurs
ergots des armes. Léquipement comprend larme, la
douille et le cuir : larme est une pointe effilée
dune longueur maximale de 52 millimètres. Ajouter des
armes sur les ergots des coqs paraît avoir été une concession
aux critiques de cruauté dont les coqueleurs étaient lobjet.
Les armes artificielles sont " moins barbares "
que les armes naturelles. En effet, les ergots naturels des
coqs sont incurvés et déchirent les chairs tandis que les armes
artificielles provoquent des blessures nettes susceptibles
dêtre soignées ou la mort radicale.( cf. Les
fils du sang. Coqs combattants du Nord paru en 1992, aux éditions Bertout Lanerey . Ouvrage du Musée de Béthune).
Le but de ce jeu traditionnel est de compter les chants du pinson
à laide dun bâton ou latreau à loccasion dun
concours. Ce type de concours est toujours organisé dans le
quartier de La Marlière.
Il sagit dune tradition des pays du Nord. La liberté
de lélevage est une conquête de la Révolution Française.
Lors dun concours, les pigeons élevés sont regroupés, puis ils sont emmenés plus ou moins loin :
les premiers arrivés permettent à léleveur demporter
le concours (la bague qui permet didentifier le pigeon
est alors glissée dans un constateur scellé). Tous les constateurs
sont alors collectés au siège du club.( cf. Coulons et Coulonneux.
Le jeu de pigeon dans le Nord Pas de Calais. Collection Mémoires de gaillette N2 1996, Centre
Historique et Minier de Lewarde).Les jeux dadresse ;
documents présentés : larc
et le trophée darcher, une série de javelots et une
cible (tronc darbre) ainsi quune
bourle et un compas de bourleux.